En 2020, les prix de l’immobilier ont augmenté en Ille-et-Vilaine. Cette hausse est en grande partie liée à la tension sur le marché due au manque de biens à vendre et à la demande de plus en plus forte. Cela se ressent également sur le marché immobilier de Saint-Malo.
Un marché immobilier tendu lié à la forte attractivité de la région
En Ille-et-Vilaine, le prix des biens immobiliers ne cesse d’augmenter. À titre d’exemple, à Rennes, le prix des maisons a connu une hausse de plus de 60 % en dix ans. Ce chiffre illustre bien la tendance générale du marché en Ille-et-Vilaine même si c’est dans cette ville que la progression a été la plus impressionnante.
Le marché est en tension à cause d’un manque chronique de biens immobiliers à vendre. La région se trouve dans le schéma classique de la demande forte et de l'offre faible avec son corollaire habituel de la tension sur les prix qui sont poussés inexorablement à la hausse.
De plus, la situation n’est pas près de changer : la demande est en effet loin de s’essouffler car l’attractivité du département se renforce notamment sous la pression de la crise sanitaire et des confinements successifs.
Un autre phénomène rentre également en ligne de compte, du moins pour la ville de Rennes et ses environs dans lesquels on peut inclure Saint-Malo et Dinard. Il s’agit de la métropolisation de la capitale administrative bretonne et de la présence de la ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Rennes qui met la capitale française à moins de 2 heures.
La Côte d’Émeraude de plus en plus plébiscitée !
Même si la hausse de prix n’est pas aussi spectaculaire que celle constatée dans la ville de Rennes, le littoral bretillien a également connu des fortes augmentations du prix de ses biens immobiliers. À titre d’exemple, on peut citer la hausse de prix sur un an pour les appartements anciens de :
- 11,8% à Saint-Malo ;
- 14,1 % entre Saint-Briac-sur-Mer et Roz-sur-Couesnon ;
- 16,6 % à Dinard.
En revanche, les prix stagnent dans certaines zones comme les bassins de Combourg, du Coglais ou de Fougères, pour le plus grand plaisir des acheteurs plus jeunes (40 ans en moyenne) qui peuvent y trouver des biens de qualité à des prix encore abordables.
Une clientèle variété originaire principalement de la région
En 2020, le marché de l’immobilier n’a pas été submergé par la demande liée à un afflux de clients parisiens. Même s’ils sont bien là, ils sont généralement localisés sur les grandes stations balnéaires du littoral.
En effet, notamment, les Franciliens représentent :
- Seulement 3 à 4% des acheteurs à Rennes et ses environs ;
- Près de 15% des acheteurs à Saint-Malo.
En cette période de pandémie, l'immobilier est plus que jamais une valeur refuge. L’année a été bonne malgré l’arrêt des transactions lié au premier confinement. Un rattrapage s’est effectué les mois suivants et finalement 2020 aura été une année dans la moyenne en termes de transactions.