La Côte d’Émeraude a toujours été très prisée mais la crise sanitaire a déclenché une véritable ruée vers « l’or vert » soutenue par une offre rare et des acquéreurs qui se décident en une journée. Cet effet se fait tout particulièrement ressentir sur la vente de maisons à Saint-Malo ainsi que dans les villes alentour comme Dinard.
Des prix immobiliers qui flambent sur la Côte d’Émeraude
Des biens immobiliers dont le prix flambe comme à Saint-Briac et un marché tendu - où les offres rares et les acquéreurs atteints de frénésie se décident dans la journée - sont la marque de fabrique du marché de l’immobilier sur la Côte d’Émeraude.
Le marché s’est encore accéléré ces derniers mois. La crise sanitaire et le souvenir presque traumatique du premier confinement orientent les recherches des acquéreurs vers les maisons ou les appartements avec terrasse. Le marché est particulièrement dynamique et toutes les gammes de prix se vendent vite et sans négociation.
La tension sur le marché liée à la rareté de l’offre et à la demande fébrile des acheteurs impacte à la hausse les prix. Et aujourd’hui pour une maison en centre-ville à Dinard, il faut compter au bas mot un budget de 600 000 €.
À Saint-Briac, le prix médian des maisons est de l’ordre de 415 000 € tandis qu’il s’établit à 200 000 € pour l’ensemble du département de l’Ille-et-Vilaine. Dans cette ville, les biens à vendre sont rares et il y a peu de bâtiments collectifs et pas d’appartements neufs.
Le prix médian du mètre carré des appartements anciens sur la Côte d’Emeraude s’établit à près de 4 700 € du m² alors qu’il est de moins de 3 000 € pour le reste du département.
La vue sur la mer fait littéralement exploser les prix et l’on dépasse allégrement les 10 000 € du m2 pour atteindre aujourd’hui 12 000 ou 13 000 € du m² pour des appartements avec parfois des rénovations à prévoir.
En réalité, l’offre locale est sans commune mesure avec la demande et une pénurie de biens se profile même à l’horizon. Certains biens n’ont même pas le temps d’être affichés et se vendent parfois dans la journée sans la moindre publicité, simplement avec le fichier acquéreurs des agences.
La résidence secondaire fait place à la résidence principale à temps partagé
Les projets des acquéreurs ont évolué tout comme les budgets et le souhait d’acheter une résidence secondaire a été remplacé par la recherche d’une habitation principale. La frontière entre résidence secondaire et résidence principale n’est plus aussi nette et les acquéreurs envisagent de partager leur temps entre ville et bord de mer. Ils sont prêts à faire des travaux pour que leur logement soit habitable toute l’année.
L’essor du télétravail, même s’il y a toujours des acquéreurs proches de la retraite, amène une clientèle plus jeune, notamment de région parisienne mais aussi de Nantes, de Rennes et du nord de la France.
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