Les ventes immobilières sur la Côte d'Émeraude continuent de croître à un rythme soutenu du fait de l’envie de grand air des citadins. Les appartements à Saint-Malo sont très prisés et il y a de moins en moins de biens disponibles à la vente.
Un marché tendu avec peu d’offres et des prix en hausse
Bien qu’il n’y ait pas eu de flambée des prix, ceux-ci sont restés élevés sur les bords de mer car les biens y sont très recherchés. Ainsi, beaucoup doivent acheter à plusieurs kilomètres de la mer pour trouver un bien dans leur budget, tout particulièrement les primo-accédants.
À l’issue du premier confinement, le marché de l’immobilier de la Côte d'Émeraude, et notamment du littoral au sens strict, a connu un effet de rattrapage en mai. Depuis, les prix continuent de grimper à un rythme certes modéré, portés par une offre faible et une demande forte.
La clientèle est en majorité proche de la retraite et cherche à investir dans une résidence à proximité des plages, pour profiter du grand air et de leurs petits-enfants. Il y a également des couples citadins, parisiens mais aussi rennais, motivés par l'envie d'un changement de vie, qui ont décidé d'acheter un bien pour y travailler une partie du temps et y installer la famille.
Des appartements à petits prix ou des maisons avec jardin
Bien que la demande soit forte pour les appartements de petite surface, les maisons avec jardin tirent bien leur épingle du jeu, et pas uniquement dans l’ancien. Ce type de biens nécessite un budget relativement important, tout particulièrement lorsqu’il y a besoin de réaliser des travaux ou de nouveaux aménagements.
La clientèle est assez diversifiée et on y retrouve des personnes de tous âges et de diverses régions. Depuis la crise sanitaire et les confinements, on retrouve de plus en plus de citadins qui souhaitent soit s’offrir une résidence secondaire dans un cadre de vie plus agréable, soit qui ont tout simplement décidé de venir vivre dans la région.
La demande importante et l’offre qui reste plutôt faible tirent les prix vers le haut sans pour autant qu’il y ait une réelle flambée des prix. Les acquéreurs ont tendance à moins négocier et font généralement une offre au prix demandé, si toutefois celui-ci est en cohérence avec le prix du marché. Cela s’applique également à la clientèle aisée car les biens les biens dans les beaux quartiers et/ou avec vue sur mer sont relativement rares. Il est donc risqué de trop négocier si le bien vous plaît car celui-ci pourrait vous passer sous le nez.
Pour 2021, les perspectives sont encourageantes car la demande est là, avec toujours un peu moins d’offres, mais les banques ont tendance à assouplir quelque peu les conditions d’octroi des prêts par rapport à 2020. Si le marché se grippe en région parisienne ou ailleurs, le marché de la résidence secondaire subira le contrecoup avec un décalage de six mois voire un an, comme après la crise financière de 2008.
Le marché locatif, quant à lui, concerne essentiellement les jeunes couples et les salariés qui travaillent sur le secteur où l’offre est plutôt réduite. En effet, beaucoup de propriétaires préfèrent la location saisonnière qui a d’ailleurs bien fonctionné cet été.